vendredi 30 janvier 2015

Cloud computing

I. Introduction

Le « cloud computing » désigne un modèle informatique selon lequel des ressources adaptables dynamiquement sont fournies sous forme de service par le biais de technologies Internet. Ces services de cloud computing reposent généralement sur un modèle de paiement à l'utilisation.

II. Les modèles

Cloud privé/privatif : Il peut s’agir d’un « nuage » interne à la DSI ou d’un Cloud entièrement dédié et accessible via des réseaux sécurisés, hébergé chez un tiers, mutualisé entre les différentes entités d’une seule et même entreprise. Ouvert aux partenaires privilégiés de l’entreprise (fournisseurs, bureaux d’études, grands clients, institutions financières, prestataires-clés…) voire à un groupement professionnel, le Cloud peut être également de type « communautaire ».

Cloud public : Il est externe à l’organisation, accessible via Internet, géré par un prestataire externe propriétaire des infrastructures, avec des ressources partagées entre plusieurs sociétés.
Salesforce.com, Google App Engine et le moteur de recherche Google, Microsoft Azure et l'essaim de services Web d'Amazon, tel EC2.

Cloud hybride : Ici, il s’agit de la conjonction de deux ou plusieurs Cloud (public+privé) amenés à « coopérer », à partager entre eux applications et données. 

III. Les services du Cloud Computing 


1. IAAS


Le modèle IaaS consiste à pouvoir disposer d’une infrastructure informatique hébergée. L’accès à la ressource est complet et sans restriction, équivalent de fait à la mise à disposition d’une infrastructure physique réelle.
 Une entreprise pourra par exemple louer des serveurs Linux, Windows ou autres systèmes, qui tourneront en fait dans une machine virtuelle chez le fournisseur de l’IaaS. 

2. PAAS

         
 Fournit une plate-forme gérée par le fournisseur externe pour créer et déployer des applications et des services. Ce modèle prévoit généralement des outils de développement (tels que des bases de données et des studios de développement) pour travailler avec les cadres fournis, ainsi que l'infrastructure nécessaire pour héberger l'application développée. Force.com, Microsoft Azure et Engine.Google App. Ce dernier permet entre autres la création de base de données (appelées datastore) et la gestion des utilisateurs.

Exemple :  Application web QRDecode :
-           Décoder des codes barre à deux dimensions
-           Afficher les coordonnées des contacts auxquels  correspondent ces codes barres
-      Positionner ces contacts sur une carte.


3. SAAS

Il s’agit de la mise à disposition d’un logiciel non pas sous la forme d'un produit que le client installe en interne sur ses serveurs, mais en tant qu'application accessible à distance comme un service, par le biais d'Internet et du Web. Les clients ne payent pas pour posséder le logiciel en lui-même mais plutôt pour l’utiliser. Ils l’utilisent soit directement via l’interface disponible, soit via des API fournies. L’utilisation reste transparente pour les utilisateurs, qui ne ce soucient ni de la plateforme, ni du matériel qui sont mutualisés avec d’autres entreprises. Deux principales différences avec l’ASP traditionnel sont qu’une simple interface web est utilisée côté client dans tous les cas (pas de client lourd), et que le SaaS propose une seule instance de logiciel qui évolue indépendamment des clients.


IV. Les enjeux du Cloud Computing 

1. Avantages

En effet, le coût est en fonction de la durée de l'utilisation du service rendu et ne nécessite aucun investissement préalable (homme ou machine).
L’élasticité du nuage permet de fournir des services évolutifs et donc de supporter les montées de charges.
Fiables car basés sur des infrastructures performantes possédant des politiques efficaces de tolérance aux pannes (notamment des répliques).
Avec comme argument phare : soulager les développeurs des tâches d'hébergement, de load-balancing et des divers problèmes liés au support matériel des applications. 

2. Inconvénients

-        La sécurisation des accès à l'application entre le client et le serveur distant,
-        Les entreprises perdent la maîtrise de l'implantation de leurs données.

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